Un chantier aux ambitions durables à Flagey

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À quelques pas de la place Flagey, émerge un projet ambitieux. Une majestueuse maison de maître de +- 400m² est en cours de rénovation, s’inscrivant dans une démarche de circularité exemplaire. Son objectif ? Être transformée en deux duplex et un appartement, marquant ainsi une réinterprétation contemporaine tout en préservant son charme historique.

À l’initiative de ce projet, deux jeunes propriétaires, désireux de rénover leur première propriété selon les règles de l’art, il paraissait normal voire logique d’adopter une démarche durable pour leur futur bien. Pour concrétiser leur vision, le couple a fait appel à l’architecte Laetitia Cruysmans ainsi qu’à l’entreprise bruxelloise de construction Polybuild.

Ni l’une ni l’autre n’étaient spécialement habituées à des projets aussi ambitieux sur le plan circulaire. Elles ont vu en ce défi, une opportunité à saisir pour montrer leur savoir-faire, et l’ont relevé avec succès ! Un savoir-faire qui se reflète dans le choix des matériaux et les techniques mises en œuvre avec l’aide de Natura Mater :

  • Des coquillages en vrac de Ecoschelp Bulk pour la chape à la place du béton
  • Une isolation intérieure en herbe de Gramitherm
  • De la peinture CONSCIENT à base d’amidon de patates
  • De l’isolation en fibre de bois de XXX pour les façades extérieures
  • Remplacement des plaques de plâtre par de la cellulose recyclée et de gypse avec les panneaux Fermacell
  • Le maintien maximum du bâtiment existant et le réemploi de portes, carrelages, encadrements, marbre des cheminées et éviers.

Le chantier touche à sa fin et tout le monde s’accorde à dire que le projet est un vrai succès. En plus de l’excellente collaboration entre toutes les équipes, les travaux ont été achevés en seulement 9 mois, soit 2 mois de moins que prévu. Cette expérience a été une véritable source de découvertes enrichissantes, tant en ce qui concerne les matériaux que leur manipulation. La rénovation de cette maison a non seulement assuré des conditions de travail saines pour les travailleur·euse·s, qui ont passé près d’une année sur le site, mais elle garantira également un environnement sain pour les futur·e·s habitant·e·s qui emménageront cet été.

Finalement, était-ce vraiment un « défi » ? Il semble plutôt que cela nécessitait simplement un changement d’habitudes et une ouverture d’esprit. Le propriétaire insiste même sur le fait que « ce qui a rendu ce projet si agréable, c’est que tout le monde a accepté de sortir de sa zone de confort. Aucun regret ! »